Philosophie politique

Publié le par Harpo /

Je suis anarchiste libéral c'est à dire que je crois au marché comme acteur indispensable de la vie commune. J'ai une préférence pour le technologisme, c'est à dire que je crois que ce technologisme est tout à fait capable de similer le processus démocratique. Pour moi, la technologie permet l'affrancissement de "technologie sociale" (l'Etat, la ville, les pouvoirs régionaux et départementaux) et permet de favoriser la prise de décision à l'échelle individuelle.

Ce faisant, elle permet de permettre un contrepoids conséquent aux pouvoirs donnés par la technologie sociale, qui est une technologie suffisante au peuple (c'est-à-dire inhérente à lui même). Nous sommes des êtres évoluant dans une bourbe sociale, avec des affects sociaux et des besoins qui ne nous permettent pas de nous affranchir de nous mêmes et qui au développement des technologies nous le permet.

 

Attention je ne suis pas pour autant un positif ou un optimiste libérale. Je sais que le discours néolibéral est un processus normatif (ils norment les systèmes sociaux) issus des riches élites qui en font une religion sociale (se créé une technologie sociale en eux mêmes) et cherchent à normer le processus démocratique selon les lois d'offres demande.

Aussi je crois que le modèle néolibéral est une religion au sein de la science économique dans l'interprétation (l'ontologie) de voir sa science.

 

Le béhaviorisme économique a beaucoup plus de fondamentaux. Mais ne peut être vérifié qu'à posteriori d'une expérience. Elle sert seulement de cadres interprétatifs de l'économie aux sciences qui tendent à rendre lisible économiquement (biais économiciste) le monde actuel sous forme de mots (voir nominalisme).

 

Je ne suis pas un optimiste libérale car je suis conscient que le fondamental du néolibéralisme n'est pas ce qu'ils visent idéellement mais au contraire des processus émotionnels et sociologique qui vont pour faire revanche contre celui ci.

 

Pour moi il y a de manière de technologiser le pouvoir social, idéellement et physique.

Le pouvoir idéel permet de rendre plus technique l'utilisation des élites sur leur pouvoir sur la masse. Tandis que le pouvoir matériel est physique est coercise les élites qui isole les élites et leur fait se rendre conscience d'eux mêmes (idéellement).

C'est à l'aide de mécanique de concurrence que les élites rendre singulier leur pouvoir et polarise leur forme de plus en plus. Une élite gagnante est une élite qui réussit idéellement. Une élite perdante est une élite qui perd idéellement. Mais à plus de chance de se massifier autour d'idées en ayant des idées médiocres-moyennes (celle du peuple).

Les mouvements matériels ne permettent à aucun moment de changer les autres domaines sociaux. Au contraire il rend le pouvoir des élites plus austère, plus froid plus stérile. Les mouvements matériels en revanche change les avis idéels du peuple et les raisons pour ce peuple de procréer. Mot de procréation: Bene Gesserit.

Les mouvements idéels nouveaux sont technologiques et permet aux élites des outils pour mieux contrôler son peuple (la science) elle donne à ses élites des pouvoirs d'universalité et ont  un caractère universel du haut vers le bas. Lorsque la technologie (d'abord matérielle puis idéelle) coule vers le bas il y a un véritable sentiment démocratique.

Ce sentiment démocratique a des allures du régime de 1984 mais qui pourtant compose le meilleur des mondes.

Bien sûr le libéralisme est un processus idéel qui permet de rendre concret les élites dans leur technologisation des pauvres

et bien sûr, que les mouvements sociaux de gauche y répondent sont physiques et ne tendent qu'à rendre plus technique l'état comme l'épistémologie est fondamentale à la science.

 

Dans cette optique donc les mouvements révolutionnaires ne réussissent jamais à faire avancer socialement le peuple (faire changer leur technologie sociale). Mais seulement idéellement ils y parviennent en rendant standard certains idéaux parmi la population massive.

 

Il faut également faire comme Foucault l'a fait dans naissance du biopolitique un résumé historique de ces "technologies idéelles" qui ont permis aux élites et aux Etats de rendre technologique leur puissance.

 

Deux choses sont donc à faire l'histoire des mouvements révolutionnaires comme des composites essentielles du conservatisme social et puis l'historique des technologies idéelles qui ont permis aux exécutifs de rendre possible leur pouvoir et l'effet que cela a sur la société et sa structure sociale.

On comprendra alors mieux la trame historique de nos sociétés.

 

Entre le béhaviorisme économique (fait a posteriori) et le néolibéralisme (fait a anteriori), il existe un paradime qui est la réalité des choses. Qui est le fait économique pur. C'est le présent, qui ne peut être rendu mathématique par le libéralisme qu'après coup ou être rendu calculable par la prospection des mots par le béhaviorisme politique. Ici se trouve la forme technologique la plus pur qui est celle de la Nature, le temps. Le futur succédant au passé, est une technologie. Soit dit en passant le futur est le produit du passé. Dans son inclusion existe fondamentalement le passé immédiat.

Le passé immédiat est le Temps le micro qui existe viennent en suite les agencements les plus éloignés de ce temps immédiat. Le temps éloigné fait les règles physiques et spatiales, plus les choses sont immédiates et plus elles sont subjectives et caractérisables. Les choses changent dès que le passé passe, il faut tout réinitialiser. Mais alors les changements sont coordoonnées de façon nécessaire (déterminées), par les règles scientifiques et déterministes des acteurs. Les liens entre les mots sont responsables de leur évolution coordonnée (définition). Car les choses selon les définitions arrivent selon une certaine linéarité temporelle avec un avant et un après. Descriptif par la négation hegelien, qui sépare l'avant et l'après. Lorsque le temps passe alors on peut voir que les choses ne sont pas coordonnés si linéairement, elles se mélangent et on doit tout recommencé à caractériser de manière ordonné en fonction de ce que l'on a senti mais fondamentalement et intimement ce cercle de reproduction du passé vers le futur existe. Il existe aussi économiquement mais si ce n'est en 3D en ajoutant la détermination du temps.

Biologiquement notre organisme est fait pour être économique (théorie des espèces).

Les mots sont une technologie comme une autre.

Du même coup, c'est au travers des mouvements sociaux de la gauche actuelle que va immerger le behaviorisme politique ainsi qu'une nombre incalculable et fondamentale de progrès technique et sociaux.

 

Il ne reste plus qu'à attendre et promettre ses idées aux riches qui nous entourent.

 

Pour moi l'Etat n'est qu'un moyen, le "marché" n'est qu'un moyen mais l'un des processus les plus intimes de l'être face au monde est bien de rendre le plus économique sa place dans le monde c'est inhérent à lui inhérent en sa biologie, l'être doit fondamentalement pour subsiter rendre technologique son espace, c'est son inhérence, son essence.

L'anarchisme donc est la forme la plus fondamentale de son expression où sa manière technologique de subsistance correspond à son essence la plus volontaire de puissance. Et où paradoxalement chacun est fondamentalement égaux en décision.

Soit le Dieu de Saint Augustin (Dieu ne se contredit pas lui même)

 

Je suis donc anarchiste individualiste, technologiste, chrétien peut être qui croit que le capitalisme peut être la voie vers sa fin et l'installation de l'anarchisme.

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